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À propos de « Ça s’est passé ici »

Développée par la société narrative et l'association Faire-Savoirs, « Ça s’est passé ici » est une collection de séries sonores immersives et géolocalisées.
Chaque série thématique raconte l'Histoire là où elle a eu lieu, en explorant un quartier, une rue, un bâtiment et en donnant la parole - grâce aux archives - à ceux qui l'ont vécue.

« Ça s’est passé ici » prend la forme d'une webapp qui permet une écoute in situ des séries : les épisodes sont suggérés à l’utilisateur sur son smartphone en fonction de sa localisation. L’expérience est également accessible chez soi depuis une tablette ou un ordinateur, avec une écoute enrichie d’archives visuelles ainsi qu'un accès direct en podcast à écouter où on le souhaite est disponible, sans avoir les yeux rivés sur un écran.
La webapp est développée avec le soutien du Ministère de la Culture (projet lauréat SNI) et en partenariat avec les Archives nationales et les Archives de Paris.

Réalisées en son binaural ou "son 3D", les séries s'écoutent avec un casque pour profiter pleinement de son pouvoir immersif. Cette technique restitue une écoute réelle en se basant sur la capacité du cerveau à décoder et situer les indices sonores qui nous entourent.

Les séries sonores sont élaborées par des chercheur.e.s et co-écrites avec des auteurs-réalisateurs. Les scientifiques qui participent à ce projet élaborent une histoire sociale qui explore la vie quotidienne des habitants d’un lieu à une époque donnée. Ils souhaitent faire comprendre de manière sensible le vécu des gens du passé à ceux d'aujourd'hui, tout en leur communiquant les archives qui ouvrent à ce passé.
« Ça s’est passé ici » leur permet de tisser ce lien de proximité entre l’histoire d’un territoire et ceux qui l'habitent, et de faire vivre la science en sortant d'une logique trop patrimoniale ou événementielle.

GENS DE LA SEINE au 18ème siècle est un projet conçu par Isabelle Backouche (EHESS) et Sarah Gensburger (CNRS) et co-écrit avec Michèle Cohen. Il a été produit par Novaspot, avec le soutien de la Mairie de Paris, du CNRS, de l’EHESS, Athéna et de Roger-Viollet / Paris en Images. Il marque le début de l’aventure de Faire-Savoirs.

LES PARISIENS RACONTENT LA SHOAH est la première série de la collection, imaginée par Sarah Gensburger et réalisée par Jean Dubrel, elle est développée en co-production avec le CNRS, l'EHESS et l'INA (projet lauréat d'INA Lab 2017), avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, du Fonds Transmédia et de la Délégation à la Mémoire de la Ville de Paris, ainsi que du Schaeffer Center for the Study of Genocide pour sa version en anglais.

« Ça s’est passé ici » est encore un projet pilote, qui recherche des partenaires et diffuseurs.
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A PROPOS DE NARRATIVE
narrative est une société de production de documentaires pour les nouveaux médias fondée en 2008 par Laurence Bagot et Cécile Cros.
Depuis 10 ans, nous considérons l'évolution numérique comme une opportunité créative pour les auteurs, et les nouveaux médias comme de nouveaux moyens de raconter des histoires. Nous avons produit des projets dits transmédia parmi lesquels Stainsbeaupays, Photo de classe, Mots d'ados... le premier était L'Enfant de Verdun qui raconte la guerre 14 -18.
Depuis 2015, nous explorons le potentiel narratif du son 3D pour des parcours de visite immersifs notamment Le Voyage initiatique et le Voyage héroïque pour l'Abbaye aux Dames, cité musicale à Saintes, ainsi que l'Affaire Fouquet qui fait vivre l'Histoire en 3D dans le Château de Vaux-le-Vicomte.

A PROPOS DE FAIRE-SAVOIRS
Faire-Savoirs est une association créée par Isabelle Backouche, Sarah Gensburger et Stéphanie Coiffier, avec le CNRS et l'EHESS.
L’idée de Faire-Savoirs fait suite à de nombreuses collaborations entre chercheurs/euses, artistes, musées et création dans des lieux aussi divers que Le Palais de Tokyo, la Documenta Kassel ou encore l’Hôtel de Ville de Paris en passant par le Musée du Louvre ou l'entreprise BETC. Faire-Savoirs explore de nouvelles manières de faire comprendre la fabrique du savoir pour transmettre les connaissances des sciences humaines et sociales de manière originale, vivante et disruptive en suscitant la curiosité et la réflexion critique des citoyen/citoyennes. Elle utilise des supports numériques innovants, des solutions immersives, telles que le son, et des dispositifs qui mêlent proximité et participation de tous. Pour se faire, elle pense la pratique de la ville comme un espace de questionnements, de sociabilités et d’expériences présentes comme passées.